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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 23:04

"Nos moeurs sont différentes des votres. La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge. Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.

Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps ou le froissement d'aile d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas.

Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Quel intérêt y a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et je ne comprends pas.

L'indien préfère le son doux du vent s'élançant comme une flèche à la surface d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.

L'air est précieux à l'homme rouge car toutes choses partagent le même souffle : La bête, l'arbre, l'homme, tous partagent le même souffle."

 

Paroles indiennes, textes recueillis par Michel Piquemal - Albin Michel.

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 22:51

"Entre les méthodes yogiques et le fonctionnement psychologique habituel de l'homme, le rapport est à peu près le même qu'entre la manipulation scientifique des forces naturelles comme l'électricité ou la vapeur, et leurs opérations normales."

La synthèse des yoga, le yoga des oeuvres, tome 1, Sri Aurobindo. 

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 22:29

Cet état de fait dans lequel nous vivons est conditionné par la demande du consommateur. Mais lorsque l'on considère ces entreprises qui trouvent nos besoins de demain, on peut se demander s'il s'agit bien de la demande du consommateur. La volonté des entreprises de nous dépeindre une condition dans laquelle naîtra nécessairement un besoin est vitale pour elles; car sans condition, pas de besoin et sans besoin, pas de demande. Par contre le fait de manipuler le "décor" pour nous asservir toujours plus à la consommation permet de maintenir la demande.

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15 février 2006 3 15 /02 /février /2006 21:30

La vérité est discontinue, elle n'a pas de points d'attache fixes, on ne peut l'entrevoir que d'instants en instants. La vérité est toujours inédite, elle échappe donc au cadre du temps. Ce qui était vérité hier ne l'est plus aujourd'hui, et la vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain. La vérité ignore toute continuité. C'est l'esprit qui voudrait que ce qu'il nomme la vérité soit continu; or un tel esprit ne connnaîtra jamais la vérité authentique. La vérité est toujours inédite. La vérité, c'est voir le même sourire comme un premier sourire, c'est voir la même personne avec des yeux toujours nouveaux, c'est rencontrer la vie comme la première fois. La vérité ne s'acquiert ni dans les livres ni par la dévotion ou le sacrifice de soi ; elle se dévoile lorsque l'esprit est libre et silencieux. Et cette liberté, ce silence de l'esprit n'adviennent que lorsque les relations ont été comprises en tant que faits. Faute de comprendre ces relations, l'esprit, quoi qu'il fasse, n'engendrera que des problèmes accrus. Mais quand l'esprit se libère de toutes ses projections , il naît alors un état de tranquillité, de silence où cesse tout problème - et c'est alors qu'advient cette chose hors du temps, cette chose éternelle. La vérité n'est plus alors affaire de savoir, elle cesse d'être un message qu'il faut garder en mémoire, répéter, imprimer et répandre aux quatres vents. La vérité, c'est ce qui est. Elle échappe à toutes dominations, ce qui la rend inaccessible à l'esprit.

 

Krischnamurti, "De la vérité".

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15 février 2006 3 15 /02 /février /2006 20:50

Seul un esprit en proie au désespoir peut découvrir l'ultime réalité. Un esprit au comble du mécontentement peut soudain percer à jour le réel - l'esprit satisfait, respectable, bardé de croyance en est incapable.

J.Krischnamurti, "De la vérité"

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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 02:21

en cours d'édition...

 Les Portes de la Perception

d'après Aldous Huxley

 

Sur le rabat de la couverture des éditions du rocher de 1991, on peut lire :

Par l'ingestion de mescaline, Aldous Huxley rejoint à son tour le paradis artificiel de Nerval et de Baudelaire. Mais l'originalité de cette expérience tient à la volonté scientifique qui l'anime : en 1954, c'est sous contrôle médical que le romancier absorbe la drogue dans le but d'ouvrir, selon l'expression de William Blake, "les portes de la perception" et de "connaître, par l'interieur, ce dont parlait le visionnaire, le médium, et même le mystique, le miracle (...) de l'existence dans sa nudité, la Réalité manifestée. Outre ce récit initiatique, éponyme de l'ouvrage, sont rassemblés ici des essais qui témoignent d'une recherche spirituelle constante depuis "la philosophie éternelle" (1945). A travers une culture syncrétique qui traite avec une même ferveur la pensée bouddhiste zen et le dogme catholique, se décine le soucis de mettre chacun sur  la voie de l'illumination par la contemplation et le recueillement. Cette orientation donne aux réflexions de Huxley sur le temps, l'art, le progrès et surtout la violance et la paix, une dimension intemporelle".

 

"Les pieds, par exemple, de ce fauteuil - combien miraculeuse était leur tubularité, combien surnaturelle l'égalité polie de leur surface ! Je passais plusieurs minutes - ou fut-ce plusieurs siècles? - non pas simplement à contempler ces pieds en bambou, mais à les être effectivement - ou plutôt à être moi-même en eux; ou, pour être encore plus précis ( car le "moi" n'était pas en cause dans cette afffaire, non plus qu'en un certain sens, ils ne l'étaient, "eux" ) à être mon non-moi dans le non-moi qui était mon fauteuil."

(...)

"Ces effets de la mescaline sont du genre de ceux auxquels on s'attendrait à la suite de l'administration d'une drogue ayant le pouvoir de diminuer l'efficacité de la valve de réduction cérébrale. Quand le cerveau manque de sucre, le moi sous alimenté s'affaiblit, ne peut se tracasser pour entreprendre les tâches nécessaires et ennuyeuses, et perd tout intérêt à ces rapports spatiaux et temporels qui sont si importants pour un organisme préoccupé d'améliorer sa situation dans le monde. A mesure que l'Esprit en Général s'égoutte en passant à côté de la valve qui n'est plus hermétique, toutes sortes de choses biologiquement inutiles se mettent à se produire. Dans certains cas il peut y avoir des perceptions extra-sensorielles. D'autres personnes découvrent un monde de beauté visionnaire. A d'autres, encore, est révélée la splendeur, la valeur infinie et la richesse de signification de l'existence nue, de l'évènement donné et non conceptualisé. Au stade final de l'absence du moi, -et je ne sais si aucun preneur de mescaline y est jamais parvenu - il y a une "connaissance obscure" que Tout est dans tout, - que Tout est effectivement chacun. C'est là me semble-t-il, le point le plus proche où un esprit fini puisse parvenir de l'état où il "perçoit tout ce qui se produit partout dans l'univers".

"les portes de la perception", huxley

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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 00:13

Où sont vos rêves d'enfants?

Est-ce que la Société vous a permis de les réaliser?

Est-ce que votre Individualisme comble votre solitude?

Vous sentez vous vivre lorsque vous êtes envié?

Est-ce que le travail c'est la santé? Est-ce qu'il rend libre?!?!

Est-ce que vos enfants s'épanouissent en consommant?

Est-ce que la Compétition est une pédagogie?

Est-ce que le tiers monde devrait haïr ces pays industrialisés qui s'approprient les richesses naturelles en le laissant mourrir de faim?

Est-ce que "vivre libre ou mourir" ou "ni dieu, ni maître" n'ont plus de sens?

 Yo.

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11 février 2006 6 11 /02 /février /2006 17:50

En attendant une analyse personnelle, nous vous renvoyons vers un autre site :

http://intyoga.online.fr/ppb1_fr.htm

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11 février 2006 6 11 /02 /février /2006 16:03

Les victimes vraiment sans espoir se trouvent parmi ceux qui semblent les plus normaux. Pour beaucoup d'entre eux, c'est "parce qu'ils sont si bien adaptés à notre mode d'existence, parce que la voix humaine a été réduite au silence si tôt dans leur vie, qu'ils ne se débattent même pas, ni ne souffrent et  ni ne présentent  de symptômes comme le font les névrosés". Ils sont normaux non pas au sens que l'on pourrait appeler absolu du terme, mais seulement par rapport à une société profondément anormale et c'est le perfectionnement de leur adaptation à celle-ci qui donne la mesure de leur déséquilibre mental.

 

Aldous Huxley, "Retour au meilleur des mondes"

 

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9 février 2006 4 09 /02 /février /2006 02:45

"Les plus belles vérités du monde ne servent de rien tant que leur teneur n'est pas devenue pour chacun une expérience intérieure originale"

 

C.C. JUNG : Problèmes de l'âme moderne (1961) 

 

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