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17 mai 2006 3 17 /05 /mai /2006 17:29
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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 12:49

ANNEXE PAGE :  2. B. WERBER : la révolution des fourmis page 179 /180.

 

 

 

La population se divise en trois groupes.
Il y a ceux qui parlent avec pour référence le langage visuel,
ceux qui parlent avec pour référence le langage auditif,
ceux qui parlent avec pour référence le langage corporel.                  

 

 

Les visuels disent tout naturellement : « tu vois »,

 

car ils ne parlent que par images.

 

Ils montrent, observent, décrivent par couleurs,

 

précisent  « c’est clair, c’est flou, c’est transparent ».

 

Ils utilisent des expressions comme  « la vie en rose »,

 

« c’est tout vu », « une peur bleue ».

 

 

Les auditifs disent tout naturellement : « tu entends. »

 

Ils parlent avec des mots sonores évoquant la musique

 

et le bruit : « sourde oreille », « son de cloche »

 

et leurs adjectifs sont : « mélodieux », « discordant »,

 

« audible », « retentissant ».

 

 

Les sensitifs corporels disent tout naturellement : « tu sens. »

 

Ils parlent par sensations : « tu saisie », « tu éprouves », « tu craques ».

 

Leurs expressions : « en avoir plein le dos », « à croquer ».

 

Leurs adjectifs : « froid », « chaleureux », « excité », « calme ».

 

 

 

L’appartenance à un groupe se reconnaît à la façon dont un interlocuteur

 

bouge les yeux.

 

 

Si, lorsqu’on lui demande de rechercher un souvenir,

 

Il commence par lever les yeux vers le haut, c’est un visuel.

 

 

S’il dirige son regard vers le côté, c’est un auditif.

 

 

S’il baisse les yeux comme pour mieux rechercher ses sensations en lui,

 

c’est un sensitif.

 

 

 

Une telle connaissance permet d’agir sur tout les types d’interlocuteurs

En jouant sur les trois registres linguistiques.

 

 

 

 

 

 

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25 février 2006 6 25 /02 /février /2006 16:13

      Interview de Bernard Werber 

Bernard qui es-tu ?  

Je suis un être humain de la planète Terre. Et je suis vivant ici et maintenant.

 

En quoi crois tu ?

En rien. Je suis plutôt agnostique. Cela signifie que j’accorde plus d’importance aux questions qu’aux réponses. Je pense que les religieux et les athées sont des prétentieux. Ils prétendent savoir. Les religieux prétendent savoir que Dieu existe alors qu’ils ne l’ont jamais vu. Les athées affirment qu’il n’existe pas alors qu’ils n’en savent rien. Quand on n’en sais rien on se renseigne au lieu d’affirmer. Le mot agnostique signifie "qui ne sait pas". J’avoue ma totale ignorance dans l’existence ou non de dieu. De même j’ignore le sens de nos existences. Cela ne m’empêche pourtant pas de me renseigner je dirais même l’ignorance appelle l’information. Il n’y a pas d’idée plus dynamique que le besoin de savoir.

     

On ne peut pas vivre en ne croyant en rien !  

 Je pourrais dire que "intuitivement" je donne beaucoup d’importance à une notion qu’on pourrait nommer "La Vie". C’est une énergie immense qui traverse l’univers et qui fait qu’une graine se transforme en arbre. Dans la guerre des étoiles ils nomment cela "La force". C’est le même truc.  

  

C’est bien d’avouer qu’on est ignorant, mais de quoi es-tu sûr à part ça ?  

Désolé je ne suis vraiment sûr de rien. Je ne suis pas sûr de cette réalité qui n’est peut être comme l’évoque si bien les philosophies hindoues qu’une illusion. La seule chose qui me semble tangible et solide c’est ce que j’écris car ça je suis sur que je peux décider si ça existe ou pas.

 

En quelque sorte tu as l’impression que nous vivons dans un "Infra-World" ? 

C’est à dire un petit monde informatique dirigé par une dimension supérieure. C’est une éventualité mais il y en d’autres. Peut être qu’a coté de notre réalité dans l’espace temps il existe des réalités parallèles. Peut être que dans une réalité parallèle je suis déjà mort et vous aussi. Peut être que dans une réalité parallèle je ne suis jamais né.

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 février 2006 2 21 /02 /février /2006 21:11

Thomas, Henry Huxley : "L'antithèse évocatrice du gnostique de l'histoire de l'église qui professait en savoir tant sur les choses même à propos desquelles j'étais ignorants"

 

André Malraux : (1901-1976) Ecrivain, Ministre des affaires culturelles.

"L'agnosticisme, une discipline de l'esprit qui maintient ouvertes toutes les portes de l'inconnu"

 

Bernard Weber : Journaliste, Ecrivain. Agnostique définit complètement mon état de pensée : pas de dogme, pas de certitude. Agnostique signifie "qui ne sais pas" je ne sais pas et c'est mon ignorance active qui me permet d'avancer.

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21 février 2006 2 21 /02 /février /2006 20:58

Définition : Du grec a , négation, et gnosticos, capable de connaître. Donc incapable de connaître.

Historique : Mot crée par THomas, Henry Huxley (1825-1895) Biologiste Britanique

En savoir plus : http://ifrance.com/prehisto/huxley.htm

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 23:04

"Nos moeurs sont différentes des votres. La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge. Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.

Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps ou le froissement d'aile d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas.

Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Quel intérêt y a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et je ne comprends pas.

L'indien préfère le son doux du vent s'élançant comme une flèche à la surface d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.

L'air est précieux à l'homme rouge car toutes choses partagent le même souffle : La bête, l'arbre, l'homme, tous partagent le même souffle."

 

Paroles indiennes, textes recueillis par Michel Piquemal - Albin Michel.

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 22:51

"Entre les méthodes yogiques et le fonctionnement psychologique habituel de l'homme, le rapport est à peu près le même qu'entre la manipulation scientifique des forces naturelles comme l'électricité ou la vapeur, et leurs opérations normales."

La synthèse des yoga, le yoga des oeuvres, tome 1, Sri Aurobindo. 

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 22:29

Cet état de fait dans lequel nous vivons est conditionné par la demande du consommateur. Mais lorsque l'on considère ces entreprises qui trouvent nos besoins de demain, on peut se demander s'il s'agit bien de la demande du consommateur. La volonté des entreprises de nous dépeindre une condition dans laquelle naîtra nécessairement un besoin est vitale pour elles; car sans condition, pas de besoin et sans besoin, pas de demande. Par contre le fait de manipuler le "décor" pour nous asservir toujours plus à la consommation permet de maintenir la demande.

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15 février 2006 3 15 /02 /février /2006 21:30

La vérité est discontinue, elle n'a pas de points d'attache fixes, on ne peut l'entrevoir que d'instants en instants. La vérité est toujours inédite, elle échappe donc au cadre du temps. Ce qui était vérité hier ne l'est plus aujourd'hui, et la vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain. La vérité ignore toute continuité. C'est l'esprit qui voudrait que ce qu'il nomme la vérité soit continu; or un tel esprit ne connnaîtra jamais la vérité authentique. La vérité est toujours inédite. La vérité, c'est voir le même sourire comme un premier sourire, c'est voir la même personne avec des yeux toujours nouveaux, c'est rencontrer la vie comme la première fois. La vérité ne s'acquiert ni dans les livres ni par la dévotion ou le sacrifice de soi ; elle se dévoile lorsque l'esprit est libre et silencieux. Et cette liberté, ce silence de l'esprit n'adviennent que lorsque les relations ont été comprises en tant que faits. Faute de comprendre ces relations, l'esprit, quoi qu'il fasse, n'engendrera que des problèmes accrus. Mais quand l'esprit se libère de toutes ses projections , il naît alors un état de tranquillité, de silence où cesse tout problème - et c'est alors qu'advient cette chose hors du temps, cette chose éternelle. La vérité n'est plus alors affaire de savoir, elle cesse d'être un message qu'il faut garder en mémoire, répéter, imprimer et répandre aux quatres vents. La vérité, c'est ce qui est. Elle échappe à toutes dominations, ce qui la rend inaccessible à l'esprit.

 

Krischnamurti, "De la vérité".

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15 février 2006 3 15 /02 /février /2006 20:50

Seul un esprit en proie au désespoir peut découvrir l'ultime réalité. Un esprit au comble du mécontentement peut soudain percer à jour le réel - l'esprit satisfait, respectable, bardé de croyance en est incapable.

J.Krischnamurti, "De la vérité"

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